Revendications Générales

Signataires :
CSL, 
CID Fraen an Gender, Centre LGBTIQ+ CIGALE, CNFL, Femmes socialistes, Golden Z, déi Lenk, déi greng Genderrot, OGBL, Laika, Femmes en détress, déi jonk gréng, CSF, KWENI, Finkapé, Lëtz rise up, Union des Femmes Luxembourgeoises, Movimiento Democrático de Mujeres-Hipatia Luxemburgo, Planning familial, Time for Equality, FDH Frères des Hommes, Greenpeace Luxembourg

 

Partage egalitaire du travail du care, plus de temps, plus d‘argent et du respect!

Nous, les femmes*, seules ou en couple, avec ou sans enfants ou parents dépendants, avec ou sans travail rémunéré, peu importe notre âge et notre identité de genre, quelques soient nos orientations sexuelles, nos origines ethniques et sociales, nos cultures diverses, que nous soyons migrantes, autochtones, avec ou sans papiers, que nous soyons en bonne santé ou malades, avec ou sans handicap, ferons grève* le 7 mars 2020 en occupant lʼespace public dans le but de rendre visibles les inégalités persistantes dans tous les domaines de la vie vécues par les femmes au quotidien.

* Par femme on entend ici toute personne qui se désigne comme femme ou qui est socialement identifiée comme femme.
ATTENTION – Le droit de faire grève au Grand-Duché de Luxembourg est strictement encadré et nécessite lʼautorisation de lʼemployeur.e. Afin de ne pas mettre en danger les personnes voulant participer à la grève, la section des femmes du syndicat de lʼOGBL a élaboré une brochure expliquant les différentes manières de participer à la grève sans risquer son emploi.

Au cours de nos vies, nous les femmes investissons toujours plus de temps dans le travail domestique, de soins et d’éducation des enfants et personnes dépendantes que les hommes. Dans la sphère privée, comme dans le monde du travail, c’est surtout nous qui assurons ce travail essentiel au bon fonctionnement de notre économie et de notre société. Parmi nous, surtout les femmes migrantes et issues de l’immigration, travailleuses frontalières prennent en charge le travail domestique souvent mal reconnu et invisibilisé. Nous sommes nombreuses à avoir une double journée de travail. Nous devons souvent penser à tout, sauf à nous-mêmes. Nous revendiquons une égalité de partage du travail de soin d’autrui, de care. Nous voulons des politiques qui nous permettent de prendre part de manière égale à la vie profession- nelle et sociale. Des politiques qui rémunèrent à sa juste valeur à notre travail dans la sphère profes- sionnelle.

PLUS DE TEMPS:

  • La réduction du temps de travail pour toutes et tous sans perte de salaire.
  • Le droit pour toutes et tous de participer à l’organisation de son travail en entreprise.
  • Le droit pour toutes et tous de choisir et non pas de subir la flexibilisation du temps de travail.
  • Remplacer le congé de maternité et de paternité par un congé de parentalité égalitaire pour permettre à chaque parent de s’investir paritai- rement dans l’éducation et le soin de l’enfant.
  • Des infrastructures et des services publics pour la garde d’enfants et le soin de personnes dépendantes accessibles pour toutes et tous et de bonne qualité.
  • Des transports publics efficaces et étendus pour ne pas perdre du temps dans les transports et ne pas dépendre d’une voiture.

 

PLUS D’ARGENT:

  • Un salaire égal pour un travail égal, pour mettre la valeur du travail des femmes à pied d’égalité avec celui des hommes.
  • Des plans de formation et de promotion égalitaires dans toutes les entreprises.
  • L’augmentation du Salaire Social Minimum (SSM) net au-dessus du seuil de pauvreté, pour permettre une vie décente à toutes et à tous.
  • Un système d’imposition plus juste envers les familles monoparentales qui prend en compte la situation individuelle et le nombre de personne(s) à charge dans un ménage.
  • Un système d’imposition plus juste qui impose davantage les grandes fortunes et les entreprises pour mieux redistribuer les richesses et investir dans les infrastructures dont nous avons toutes et tous besoin pour mieux assumer nos responsabilités familiales, sociales et professionnelles.
  • Le droit pour toutes et tous à une retraite minimum garantie, adaptée aux besoins réels, afin de vieillir dignement et sereinement.
  • Des mesures concrètes pour réduire l’écart entre les pensions des femmes et des hommes.
  • Le droit au logement décent et abordable pour toutes et tous.

 

PLUS DE RESPECT:

  • La reconnaissance sociale du travail du care, rémunéré ou non rémunéré, et son partage égalitaire.
  • Des mesures efficaces pour lutter contre l’exploi- tation spécifique des femmes migrantes dans le travail du soin aux autres.
  • Des mesures renforcées de prévention et de répression des violences sexistes et sexuelles, une meilleure prise en charge et un traitement rapide de nos plaintes pour harcèlement sexuel, violences conjugales et sexuelles, la reconnaissance de ces violences dans le cadre des demandes d’asile.
  • La prévention et la lutte contre les discriminations basées sur la race, le genre, la classe, l’âge, le revenu, l’orientation sexuelle, les caractéristiques sexuées, la religion, le handicap, la nationalité et le statut migratoire.
  • La prévention et la lutte contre les discriminations basées sur le niveau d’éducation et la compétence linguistique.
  • La production régulière d’évaluations statistiques sur des métiers traditionnellement masculins ou féminins, les féminicides, les violences sexistes et sexuelles.
  • Un traitement égalitaire avec la prise en compte de la diversité des modèles parentaux et conjugaux (non-hétéronormés) dans les textes et le langage législatifs.
  • Le droit à une couverture sociale et médicale universelle pour toutes les personnes exclues de la sécurité sociale, les sans-papiers, les sans revenu et les sans-abris.

MEHR ZEIT, MEHR GELD, MEHR RESPEKT !  Für eine FAIRteilung der Care-Arbeit.

Wir, Frauen*, allein lebend oder in einer Beziehung, mit oder ohne Kinder, mit oder ohne abhängige Familienangehörige, mit oder ohne bezahlte Arbeit, egal welchen Alters oder welcher Geschlechtsidentität, unabhängig von unseren sexuellen Orientierungen, von unserer ethnischen oder sozialen Herkunft, unseren unterschiedlichen Kulturen, egal ob wir Migrantinnen, Einheimische oder ohne gültige Papiere sind, bei guter Gesundheit oder krank, mit oder ohne Behinderung, wir werden am 7. März streiken* und den öffentlichen Raum in Besitz nehmen, mit dem Ziel die anhaltenden Ungleichheiten sichtbar zu machen, die Frauen täglich in sämtlichen Lebensbereichen erfahren.

*Unter Frau ist hier jede Person zu verstehen, die sich selbst als Frau bezeichnet oder die sozial als Frau identifiziert wird.
*ACHTUNG: Das Streikrecht ist in Luxemburg strikt geregelt und abhängig von der Erlaubnis des/der Arbeitgebenden. Um niemanden, der streiken will, in Gefahr zu bringen, hat die Frauenabteilung des OGBL eine Broschüre ausgearbeitet, welche die verschiedenen Möglichkeiten erklärt, wie man sich am Streik beteiligen kann, ohne seine Arbeitsstelle zu gefährden.

Im Lauf unseres Lebens investieren wir Frauen erheblich mehr Zeit in die Hausarbeit, die Betreuung und Erziehung der Kinder und in die Pflege der abhängigen Personen als die Männer. Sowohl zu Hause als auch in der Arbeitswelt sind wir es, die diese Arbeit verrichten, die wesentlich ist für das gute Funktionieren von Wirtschaft und Gesellschaft. Unter uns sind es vor allem Frauen mit Migrationsgeschichte, zugewanderte Frauen sowie  Grenzgängerinnen, welche die meist wenig anerkannte und unsichtbare Hausarbeit verrichten. Viele von uns haben einen doppelten Arbeitstag. Wir müssen oft an alles denken, nur nicht an uns selbst. Wir fordern eine gerechte Aufteilung der Betreuungsarbeit, der Care-Arbeit. Wir wollen eine Politik, die uns erlaubt gleichberechtigt am beruflichen und gesellschaftlichen Leben teilzunehmen. 

MEHR ZEIT:

  • Arbeitszeitverkürzung ohne Lohnausfall für alle.
  • Das Recht für alle sich an der Organisation unserer Arbeit im Betrieb zu beteiligen.
  • Das Recht für alle die Flexibilisierung der Arbeitszeit mitzubestimmen und nicht zu erleiden.
  • Den Ersatz des Mutterschaftsurlaubs und des Vaterschaftsurlaubs durch einen gleichberechtigten Elternurlaub, damit jeder Elternteil die Möglichkeit hat sich gleichermaßen an der Betreuung und Erziehung des Kindes zu beteiligen. 
  • Qualitativ hochwertige und allen zugängliche Infrastrukturen und öffentliche Dienstleistungen für die Kinderbetreuung und die Pflege von abhängigen Personen.
  • Ein gut ausgebautes und leistungsstarkes öffentliches Verkehrsnetz, um keine Zeit zu verlieren und nicht von einem Auto abhängig zu sein.

 

MEHR GELD:

  • Gleicher Lohn für gleiche Arbeit, um der Arbeit der Frauen den gleichen Wert beizumessen wie derjenigen der Männer.
  • Gleichberechtigte Weiterbildungs- und Aufstiegsmöglichkeiten in allen Betrieben.
  • Erhöhung des sozialen Netto-Mindestlohns oberhalb der Armutsgrenze, um allen ein würdevolles Leben zu ermöglichen. 
  • Eine gerechtere Besteuerung der Alleinerziehenden, welche die individuelle Situation und die Zahl der abhängigen Personen in einem Haushalt in Betracht zieht. 
  • Ein gerechteres Steuersystem, das die großen Vermögen und Betriebe stärker besteuert, um die Reichtümer besser zu verteilen und in die Infrastrukturen zu investieren, die wir alle brauchen, damit wir unsere familiäre, berufliche und gesellschaftliche Verantwortung besser übernehmen können.
  • Das Recht für alle auf eine garantierte Mindestrente, die den tatsächlichen Bedürfnissen angepasst ist, damit alle in Würde alt werden können. 
  • Konkrete Maßnahmen um den Unterschied zwischen den Renten der Frauen und denjenigen der Männer zu reduzieren.
  • Das Recht auf würdevolles und bezahlbares Wohnen für alle.

 

MEHR RESPEKT:

  • Die gesellschaftliche Anerkennung der bezahlten und unbezahlten Care-Arbeit und deren gleichberechtigte Verteilung.
  • Wirksame Maßnahmen zur Bekämpfung der spezifischen Ausbeutung von Migrantinnen im Bereich der Care-Arbeit. 
  • Verstärkte Maßnahmen im Bereich der Prävention und Bekämpfung sexistischer und sexualisierter Gewalt, eine bessere und schnellere Behandlung unserer Beschwerden und Anzeigen wegen sexueller Belästigung, häuslicher und sexualisierter Gewalt und die Anerkennung und Bekämpfung dieser Gewalt im Rahmen der Asylgesuche.
  • Prävention und Bekämpfung von Rassismus, Sexismus, Klassismus, Heterosexismus und Diskriminierungen in Bezug auf Alter, Religion, Behinderung, Nationalität und Migrationsstatus.
  • Prävention und Bekämpfung der Diskriminierungen, die sich auf den Bildungsabschluss und die Sprachkompetenzen beziehen. 
  • Die regelmäßige Erhebung und Erstellung von Statistiken zur Erfassung der Geschlechterungleichheiten im Beruf und zur Erfassung von Femiziden, sexistischer und sexualisierter Gewalt.  
  • Eine Gleichbehandlung der unterschiedlichen Familien- und Ehemodelle (außerhalb des normierten heterosexuellen Rahmens) in den Gesetzestexten und offiziellen Dokumenten.
  • Das Recht auf eine universelle Sozial- und Krankenversicherung für alle Personen, die von der Sozialversicherung ausgeschlossen sind, Personen ohne gültige Papiere, Personen ohne Einkommen und wohnungslose Personen.

Who cares?  We care!

On Saturday March 7th, hundreds of women in Luxembourg will strike by occupying public space in order to draw attention to the persistent inequalities experienced by women on a daily basis in all areas of life. 

We will strike whether we are single or in a couple, with or without children or dependent parents, with or without paid work, regardless of our age, our sexual orientations, our desires, our identity and gender expressions, our sexual characteristics, our ethnic and social origins, our diverse cultures, whether we are migrants, natives, with or without papers, whether we are healthy or sick, with or without disabilities.

* Woman here means anyone who identifies as a woman or is socially identified as a woman
* PLEASE NOTE: There are strict regulations on striking in Luxembourg, so do consult your trade union before taking any action in order to avoid problems with your employer. See this flyer for different ways of participating without risking your job.

We are fighting for equality to give everyone more freedom. Over their lifetimes, it is a statistical fact that women spend much more time than men on the care and education of children and dependents and on domestic tasks. At home and in the workplace, it is above all women who do this work, which is essential for our economy and society to function properly. Among us, migrant women take on domestic work which native and advantaged women do not have the time or means to do. Many women do a double day’s worth of work. We often have to think about everything, except ourselves. We demand that the work of caring for others be shared equally. We want policies that allow us to participate in professional and social life at an equal level. Policies that compensate women’s work in the professional sphere at fair value.

Sharing care work equally.

More time. 

More money. 

More respect.

MORE TIME:

  • Reduce the general weekly working hours for everyone without loss of salary, in order to have time for yourself and to do unpaid care work without pressure.
  • The right for everyone to participate in the organization of their work in the workplace.
  • The right for everyone to choose whether or not to work flexible hours.
  • Equal parental leave to allow parents to invest equally in the education and care of infants.
  • High quality, free public childcare and dependent care facilities and services accessible to all;
  • Efficient, widely available public transport, which is used most by women, to save time and reduce car use.

MORE MONEY:

  • Equal pay for equal work, to really put the value of women’s work on an equal footing with men’s.
  • Plans for equal levels of training and promotion in all workplaces.
  • Increase the Minimum Wage to above the poverty line, for a decent life for all.
  • A fairer tax system for single-parent families, which takes account of the individual situation and the number of dependents making up the household.
  • A fairer tax system that imposes more on the wealthy and businesses to better redistribute wealth and invest in the infrastructure we all need to better assume our family, social and professional responsibilities.
  • The right for everyone to a guaranteed minimum retirement pension, adapted to real needs, for a life in dignity and serenity in old age.
  • Concrete measures to reduce the pensions gap between men and women.
  • The right to decent and affordable housing for all.

MORE RESPECT:

  • Social recognition of care work, paid or unpaid, which must be shared equally.
  • Effective action to combat the specific exploitation of migrant women in care work.
  • Stronger measures to prevent sexist and sexual violence, quicker and more effective handling of sexual harassment, domestic and sexual violence and the recognition of these in asylum applications;
  • Preventing and combating discrimination based on race, gender, class, age, income, sexual orientation, gender characteristics, religion, disability, nationality and migrant status.
  • Preventing and combating discrimination based on educational level and language skills.
  • Regular production of data on “feminized” occupations and women’s work, femicides and gender-based and sexual violence.
  • Equal treatment in legislative texts and language to take account of the increasing diversity of parental and conjugal models (non-heteronormative).
  • The right to universal medical coverage and access to social services for all undocumented migrants, applicants for international protection, the unemployed and the homeless.

Queremos MAIS TEMPO, MAIS DINHEIRO, MAIS RESPEITO!

Para uma divisão IGUALITÁRIA do trabalho de prestação de cuidados.

Nós, mulheres *, sozinhas ou acompanhadas, com ou sem filhos ou familiares dependentes, com ou sem trabalho remunerado, independentemente da nossa idade e identidade de género, independentemente da nossa orientação sexual, da nossa origem étnica e social, das nossas diversas culturas, quer sejamos migrantes, autóctones, com ou sem papéis, saudáveis ou doentes, com ou sem deficiência, faremos greve * no dia 7 de março de 2020, ocupando o espaço público, para tornar visíveis as desigualdades persistentes em todas as áreas da vida no dia a dia das mulheres.

* Por “mulher” deve-se entender, aqui, qualquer pessoa que se designe como mulher ou que seja socialmente identificada como mulher.
* ATENÇÃO – O direito de fazer greve no Grão Ducado do Luxemburgo é rigorosamente legislado, necessitando a autorização do empregador. Para não colocar em risco as pessoas que queiram participar na greve, a secção das mulheres do sindicato da OGBL elaborou uma brochura (https://fraestreik.lu/materiel/) que explica as diferentes maneiras de participar na greve sem pôr em risco o emprego.

Durante as nossas vidas, nós, mulheres, investimos sempre mais tempo do que os homens no trabalho doméstico, nos cuidados e na educação dos filhos, nos cuidados das pessoas dependentes. Tanto na esfera privada como no mundo laboral, somos principalmente nós que asseguramos este trabalho de prestação de cuidados, essencial para o bom funcionamento da nossa economia e da nossa sociedade. De entre nós, são sobretudo as mulheres migrantes, as mulheres oriundas da imigração e as trabalhadoras transfronteiriças que assumem o trabalho doméstico, frequentemente mal reconhecido e invisível. Muitas de nós têm um dia de trabalho duplo. Muitas vezes temos de pensar em tudo, menos em nós. Reivindicamos uma divisão igualitária do trabalho de prestação de cuidados. Exigimos políticas que nos permitam participar equitativamente na vida profissional e social, políticas que remunerem justamente o nosso trabalho na esfera profissional. 

MAIS TEMPO:

  • Redução do tempo de trabalho para todas e todos sem perda de salário.
  • Direito de todas e de todos a participar na organização do seu trabalho na empresa.
  • Direito de todas e de todos a escolher e não ser objeto da flexibilização do tempo de trabalho.
  • Substituição da licença de maternidade por uma licença de parentalidade igualitária a fim de permitir a cada progenitor investir conjuntamente na educação e nos cuidados dos filhos.
  • Infraestruturas e serviços públicos para a guarda de crianças e cuidados de pessoas dependentes acessíveis a todas e a todos, e de boa qualidade.
  • Transportes públicos eficazes e em número suficiente para não perder tempo nos transportes e depender de um automóvel.

MAIS DINHEIRO:

  • Salário igual para trabalho igual, a fim de colocar o valor do trabalho das mulheres em pé de igualdade com o dos homens.
  • Planos de formação e de promoção igualitários em todas as empresas.
  • Aumento do Salário Social Mínimo (SSM) líquido acima do limiar de pobreza, para permitir uma vida decente a todas e a todos. 
  • Um sistema de tributação mais justo para as famílias monoparentais que tenha em conta a situação individual e o número de pessoa(s) a cargo.
  • Um sistema de tributação mais justo que incida mais nas grandes fortunas e nas empresas, para redistribuir melhor as riquezas e investir nas infraestruturas de que todas e todos nós temos necessidade para que possamos assumir melhor as nossas responsabilidades familiares, sociais e profissionais.
  • Direito de todas e de todos a uma reforma mínima garantida, adaptada às necessidades reais, para envelhecer digna e serenamente.
  • Medidas concretas para reduzir a diferença entre as pensões das mulheres e dos homens.
  • Direito ao alojamento decente e acessível para todas e todos.

MAIS RESPEITO:

  • Reconhecimento social do trabalho de prestação de cuidados, remunerado ou não, e  a sua partilha igualitária.
  • Medidas eficazes para lutar contra a exploração específica das mulheres migrantes no trabalho de prestação de cuidados a terceiros.
  • Medidas reforçadas de prevenção e repressão das violências sexistas e sexuais, um atendimento melhor e um tratamento rápido das nossas queixas por assédio sexual, violências conjugais e sexuais, o reconhecimento destas violências no âmbito dos pedidos de asilo.
  • Prevenção e luta contra as discriminações baseadas na raça, género, classe, idade, rendimento, orientação sexual, características sexuadas, religião, deficiência, nacionalidade e estatuto migratório.
  • Prevenção e luta contra as discriminações baseadas no nível de educação e na competência linguística.
  • Produção regular de avaliações estatísticas sobre profissões tradicionalmente masculinas ou femininas, feminicídios, violências sexistas e sexuais. 
  • Tratamento igualitário tendo em consideração a diversidade dos modelos parentais e conjugais (não heteronómicos) na linguagem e textos legislativos. 
  • Direito a uma cobertura social e médica universal para todas as pessoas excluídas da segurança social, para os sem-papéis, os sem rendimentos e os sem-abrigo.

¡Reparto equitativo del trabajo de care, más tiempo, más dinero y respeto!

Nosotras las mujeres *, solas o en pareja, con o sin hijos o padres dependientes, con o sin trabajo remunerado, independientemente de nuestra edad y nuestra identidad de género, cualesquiera que sean nuestra orientación sexual, nuestros orígenes étnicos y sociales, nuestras culturas, seamos inmigrantes, autóctonas, con o sin papeles, gocemos de buena salud o que estemos enfermas, con o sin discapacidad, iremos a la huelga * el 7 de marzo de 2020 y ocuparemos el espacio público para hacer visibles las persistentes desigualdades en todos los ámbitos de la vida que sufren diariamente las mujeres.

* Por mujer entendemos cualquier persona que se designa a sí misma como mujer o que se identifica socialmente como mujer.
ATENCIÓN: el derecho de huelga en el Gran Ducado de Luxemburgo está estrictamente regulado y requiere la autorización del empleador. Para no poner en peligro a quienes desean participar en la huelga, la sección de mujeres del sindicato OGBL ha elaborado un folleto que explica las diferentes formas de participar en la huelga sin arriesgar su empleo.

A lo largo de nuestras vidas, las mujeres siempre invertimos más tiempo en trabajo doméstico, cuidados y educación de los/las hijos/hijas y personas dependientes que los hombres. Tanto en el ámbito privado, como en el mundo del trabajo, somos sobre todo nosotras quienes realizamos este trabajo, esencial para el buen funcionamiento de nuestra economía y nuestra sociedad. Entre nosotras, especialmente las mujeres inmigrantes y descendientes de inmigrantes y las trabajadoras fronterizas se encargan del trabajo doméstico, que a menudo es poco reconocido e invisibilizado. Muchas de nosotras tenemos una doble jornada de trabajo. A menudo tenemos que pensar en todo excepto en nosotras mismas. Reivindicamos igualdad en el reparto del cuidado de los demás, de care. Queremos políticas que nos permitan participar por igual en la vida profesional y social. Políticas que promuevan una remuneración de nuestro trabajo en el ámbito profesional.

MÁS TIEMPO:

  • Reducción del tiempo de trabajo para todas y todos sin pérdida de salario.
  • El derecho de todas y todos a participar en la organización de su trabajo en las empresas.
  • El derecho de todas y todos a elegir y no sufrir la flexibilización de los horarios de trabajo.
  • Reemplazar el permiso de maternidad y paternidad por un permiso parental igualitario, que permita a cada progenitor implicarse por igual en la educación y el cuidado del/de la niño/niña.
  • Infraestructuras públicas y servicios para el cuidado de niños/niñas y de personas dependientes accesibles para todas y todos y de buena calidad.
  • Transportes públicos eficaces y amplios para no perder tiempo en los desplazamientos y no depender de un automóvil.

MÁS DINERO:

  • A trabajo igual salario igual, para valorizar el trabajo de las mujeres en pie de igualdad con el de los hombres.
  • Planes de formación y de promoción igualitarios en todas las empresas.
  • El aumento del salario mínimo neto (SSM) por encima del umbral de pobreza, para permitir una vida digna para todas y todos.
  • Un sistema de impuestos más justo para las familias monoparentales que considere la situación individual y el número de personas a cargo en un hogar.
  • Un sistema fiscal más justo que imponga más a las grandes fortunas y a las empresas, en aras de redistribuir mejor la riqueza e invertir en las infraestructuras que todos necesitamos para cumplir mejor con nuestras responsabilidades familiares, sociales y profesionales.
  • El derecho de todas y todos a una jubilación mínima garantizada, adaptada a las necesidades reales, para envejecer con dignidad y serenidad.
  • Medidas concretas para reducir la brecha entre las pensiones de los hombres y las mujeres.
  • El derecho a una vivienda digna y asequible para todas y todos.

MÁS RESPETO:

  • Reconocimiento social del trabajo de care, remunerado o no, y su reparto equitativo.
  • Medidas efectivas para combatir la explotación específica de las mujeres inmigrantes en el trabajo del cuidado de los demás.
  • Medidas reforzadas para prevenir y sancionar la violencia sexual y de género, un mejor y más rápido tratamiento de nuestras denuncias de acoso sexual, violencia conyugal y sexual, y el reconocimiento de esta violencia en el contexto de las solicitudes de asilo.
  • Prevenir y combatir la discriminación basada en raza, género, clase, edad, ingresos, orientación sexual, características sexuadas, religión, discapacidad, nacionalidad y estatuto migratorio.
  • Prevención y lucha contra la discriminación basada en el nivel de educación y las competencias lingüísticas.
  • Producción periódica de evaluaciones estadísticas sobre oficios tradicionalmente masculinos o femeninos, feminicidios, violencia sexista y sexual.
  • Un trato igualitario que tenga en cuenta la diversidad de modelos parentales y conyugales (no heteronormados) en los textos y el lenguaje legislativos.
  • El derecho a una cobertura social y médica universal para todas las personas excluidas de la seguridad social, sin papeles, sin ingresos y sin techo.

Matériel

Tous les matériaux sont disponibles à télécharger (tractes, posters, visuels)

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Nos événéments

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