Vanessa Mendoza Cortés is currently investigated for criminal offence against the reputation of the Andorran administration. She has been summoned by the Prosecutor’s Office and has been called to testify in court on February 17, 2021.
Ms. Mendoza Cortés is a psychologist and women’s rights defender. She is the president of Stop Violències, a women’s rights organisation that works on gender-based violence and sexual and reproductive rights and that advocates for the decriminalisation of abortion in Andorra, where abortion is illegal under every circumstance and without exceptions.
Ms. Mendoza Cortés is charged with “defamation with publicity” against the Government, “defamation against the co-princes” and “crimes against the institutions”, and is facing up to four years in prison. The charges relate both to a public statement she made on a televised documentary concerning sexual and reproductive rights in Andorra and to the presentation of a shadow report by Stop Violències to the United Nations Committee on the Elimination of Discrimination against Women (CEDAW).
The JIF Platform joins the Human Rights Council of the United Nations, the International Federation for Human Rights (FIDH), the World Organisation Against Torture (OMCT) and other organisations in condemning the criminal lawsuit against Ms. Mendoza Cortés as well as the judicial harassment, the intimidations, the smear campaign and the digital as well as physical surveillance against Stop Violències and its president denounced by Ms. Mendoza Cortés.
The JIF Platforms, like the mentioned organisations, believes that the persecution against Ms. Mendoza Cortés by the Andorran government is solely linked to her legitimate and peaceful work as a human rights defender in defending women’s rights and advocating for the decriminalisation of abortion in Andorra.
For all these reasons the JIF Platform invites all members of Luxembourg’s parliament as well as all Luxembourg’s representatives in the European parliament to urge the Andorran government to abandon all charges against Ms. Mendoza Cortés, to immediately recall the open criminal lawsuit and to close the investigation against her.
The JIF Platform also calls to support the social media campaign launched by Stop Violències, which invites to share following slogans accompanied by the hashtags and the tags on February 16 at 11am.
Slogans:
- Freedom of expression is a right.
- Statements made in international organisations as civil association is an acquired right derived from the ratification of agreements and treaties.
- To prosecute a human rights defender is a violation of fundamental freedoms.
- Abortion is a human right, and the criminalisation of abortion is state violence.
- Violence against women is state violence.
Hashtags:
#Archiveu_la_causa_contra_StopViolencies
#Archiveu_la_causa_contra_Vanessa_Mendoza_Cortes
#avortarem
Tags Instagram:
@Stopviolencies_
@governandorra
@fiscaliaandorra
@xavier_espot_zamora (Andorran President)
Tags Twitter:
@GovernAndorra
@fiscaliaandorra
@XavierEspot(Andorran President)
@caterinayvonaSV(Stop Violències)
Sources and further information:
- Human Rights Council of the United Nations
- International Federation for Human Rights
- World Organisation Against Torture
- Front Line Defenders
Soutien international à Vanessa Mendoza Cortés
Vanessa Mendoza Cortés fait actuellement l’objet d’une enquête pour délit contre la réputation de l’administration andorrane. Elle a été convoquée par le ministère public pour témoigner devant le tribunal le 17 février 2021.
Mme Mendoza Cortés est psychologue et défenseure des droits des femmes. Elle est présidente de Stop Violències, une organisation de défense des droits des femmes qui travaille sur la violence sexiste et les droits sexuels et reproductifs et qui plaide pour la dépénalisation de l’avortement en Andorre, où l’avortement est illégal en toutes circonstances et sans exceptions.
Mme Mendoza Cortés est accusée de «calomnie avec publicité» contre le gouvernement, de «calomnie contre les coprinces» et de «délit contre le prestige des institutions», et risque jusqu’à quatre ans de prison. Les accusations concernent à la fois une déclaration publique qu’elle a faite dans un documentaire télévisé concernant les droits sexuels et reproductifs en Andorre et la présentation d’un rapport par Stop Violències au Comité des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes(CEDAW).
La plateforme JIF Luxembourg se joint au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, à la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH), à l’Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT) et à d’autres organisations dans la condamnation du procès pénal contre Mme Mendoza Cortés ainsi que le harcèlement judiciaire, les intimidations, la campagne de dénigrement et la surveillance numérique et physique contre Stop Violències et sa présidente dénoncés par Mme Mendoza Cortés.
La plateforme JIF, comme les organisations mentionnées, estime que la persécution contre Mme Mendoza Cortés par le gouvernement andorran est uniquement liée à son travail légitime et pacifique en tant que défenseure des droits humains pour la défense des droits des femmes et de plaidoyer pour la dépénalisation de l’avortement en Andorre.
Pour toutes ces raisons la plateforme JIF invite tou.te.s les membres du parlement luxembourgeois ainsi que tou.te.s les représentant.e.s luxembourgeois.es au parlement européen à exhorter le gouvernement andorran et le ministère public à abandonner toutes les charges retenues contre Mme Mendoza Cortés, à classer immédiatement le procès pénal et à clore l’enquête contre elle.
La plateforme JIF invite également à soutenir la campagne de Stop Violenciès dans les réseaux sociaux, en partageant les slogans suivants, accompagnés par les hashtags et les tags, le 16 février à 11h.
Slogans:
- La liberté d’expression est un droit
- Les déclarations faites dans des organisations internationales en tant qu’association civile sont un droit acquis découlant de la ratification de conventions et de traités internationaux
- Poursuivre en justice une défenseuse des droits humains est une violation des libertés fondamentales
- L’avortement est un droit humain et la criminalisation de l’avortement est une violence d’État
- La violence contre les femmes est une violence d’État.
Hashtags:
#Archiveu_la_causa_contra_StopViolencies
#Archiveu_la_causa_contra_Vanessa_Mendoza_Cortes
#avortarem
Tags Instagram:
@Stopviolencies_
@governandorra
@fiscaliaandorra
@xavier_espot_zamora (Président d’Andorre)
Tags Twitter:
@GovernAndorra
@fiscaliaandorra
@XavierEspot(Président d’Andorre)
@caterinayvonaSV(Stop Violències)
Sources et informations complémentaires :
- Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies
- Fédération Internationale des Droits de l’Homme
- Organisation Mondiale Contre la Torture
- Front Line Defenders